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Blog d'un utilisateur

7 février 2011

Englués dans l'image et le témoignage, le blog

Les blogs sont le plus souvent illustrés d'images. A ce propos, j'échangeais il y a quelque temps avec un auteur qui n'y voyait aucun inconvénient à ce retour au Moyen Age. La recherche d'une signification pure, qui était le rêve de Frege, a échoué, et il ne semble plus n'y avoir que la musique qui puisse prétendre à l'universalité signifiante, et l'ostension d'images qui veulent dire, comme chacun sait, mille mots. Les professeurs d'université sont au maximum de leur compétence lorsqu'ils réalisent des PDF, auparavant le livre faisait loi. L'article l'a supplanté. La mémorisation biologique devient le vestige d'une autre époque. La machinerie s'incruste partout. Nous ne pouvons nous passer de nos appendices électroniques. Bribes de témoignage, le blog est un phénomène récent qui s'amplifie. Individualisme oblige, chacun y trouve complaisamment ce qu'il cherche et critique sans le moindre égard ce qui ne lui plait pas.

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29 janvier 2011

De l'utilité des réseaux dits sociaux

Dans les messages précédents, l'auteur met l'accent sur les inconvénients et les aspects négatifs des réseaux sociaux. Il ne faut cependant pas négliger leurs avantages. Ainsi, la révolution qui bouleverse les pays totalitaires du Nord de l'Afrique, dont il semble difficile d'apprécier l'effet bénéfique, pour l'instant, si ce n'est un peu plus de liberté démocratique, pour de pauvres gens, réellement réduits en esclavage, bien que parfois disposant d'un degré d'instruction élevé, a été en partie initiée et favorisée par l'utilisation de l'internet, notamment Facebook et Twitter chez les classes moyennes en déclin. Certains se demandent si ce mouvement va s'étendre, voire même inciter les pays occidentaux à une révolte contre des disparités sociales qui n'ont fait que s'accentuer depuis l'arrivée des conservateurs au pouvoir en Angleterre dans les années 1980, ce qui avait donné lieu en France à une "politique de rigueur" explicite. Le mouvement de protestations des étudiants britanniques contre l'augmentation des frais de scolarité s'est sans doute renforcé par les réseaux sociaux, compte tenu de l'avance considérable et problématique des pays anglo-saxons dans les domaines d'apprentissage par les NTIC (dématérialisation documentaire, serious games, e-learning, etc.)

Pour tout logicien qui se respecte, il est évident que les réseaux sociaux méritent réellement d'être considérés comme des leviers possibles de libération lorsqu'ils sont effectivement sociaux. Et pour que des réseaux sociaux soient sociaux, il est indispensable que la volonté de leurs utilisateurs doit être tout bonnement sociale, autrement dit altruiste, sans espoir de contrepartie du donner, ou du par-donner. C'est la raison pour laquelle les blogs de journaux intimes et autres facéties de l'internet, telles les messageries pour adultes, ne peuvent être considérés comme faisant partie des réseaux sociaux, bien que ce soient ces dernières qui parfois connaissent, et de loin, le plus de visites. Pour s'en convaincre, il suffit de déclassifier sa messagerie pendant une heure ou deux et de lire ensuite les statistiques. Il n'y a pas photo. Nul ne sait si ces épiphénomènes d'un réel malaise de société qui, tôt ou tard, trouvera dans la réalité de la vie un certain épanouissement. En effet, l'information virtuelle est souvent illusoire, fantaisiste et fausse. De la même façon, les réseaux sociaux dits professionnels, tels quec Viadeo, Linked In, etc. qui font l'objet d'une attention soutenue des managers de haut rang, ne réussiront que si leurs communautés d'utilisateurs respectent leurs conditions d'utilisation. Par exemple, je ne fait pas état d'un contact avec une personne que je n'ai jamais effectivement rencontrée. Dès lors que les utilisateurs y font état de contacts virtuels, ces réseaux risquent de devenir un objet social mal identifié, d'ambitions inavouées. Le monde virtuel devient un palliatif au monde réel, et trouve dans la réalité ses limites et son aboutissement.    

26 janvier 2011

Métanoia et miracle de l'esprit

Reçues ce jour, dans le catalogue des Editions de la Découverte, les premières pages d'un ouvrage consacré à la parapsychologie. Lues avec attention. Je me demande actuellement en quoi la psychologie peut aider l'individu à sortir des automatismes imposés par la société de consommation avancée. Ces automatismes qui vous feraient acheter ce dont vous n'avez aucunement besoin, des livres, des ordinateurs, des médicaments, des voyages, des cartes bancaires, et même des séances de psychothérapie... Il existe une première tradition critique de l'enfermement totalitaire, c'est celle de la critique politique. Il y a aussi une seconde approche, de ce qui échappe à la rationalité pensante unidimensionnelle, c'est celle du mystère de l'homme vivant dans le cosmos. Elle suscitait, cette seconde approche, en mon esprit un étrange étonnement quand j'étais jeune étudiant en psychologie, bien qu'elle n'eut aucune place dans les cursus classiques. Les seuls enseignants admettant les phénomènes bizarres provenaient, disait une certaine rumeur, de la psychanalyse et de la thérapie. Pourtant, certains étudiants se passionnaient en solitaires, pour ces questions de métapsychologie, de frontières de la rationalité, de la voyance et de la divination. C'étaient le plus souvent d'ailleurs des étudiants issues de séries scientifiques, qui ne se droguaient pas et n'avaient pas de pratiques sexuelles déviantes. Des zombies. Ces problématiques sont entrées dans le saint des saints de la science universitaires, non sans critiques virulentes, par la porte des sociologues, il y a quelques années lors de la soutenance de thèse de l'astrologue présidentielle Elizabeth Tessier. Il n'est pas étonnant que les sociologues aient conçu, de ce fait, au moins un intérêt pour cette chose qu'est ou sensée être la divination ou l'extra-lucidité. Admettre la réalité non négligeable de ces phénomènes dits occultes s'imposait empiriquement, ne serait-ce que par l'évaluation économique de leur marché apparent et déclaré, résultant d'une offre et d'une demande. L'auteur du livre dont il est question ce jour est Bertrand Méheust. C'est est un chercheur et écrivain français, spécialiste de parapsychologie. Anciennement professeur de philosophie à Troyes (lycée Camille Claudel) aujourd'hui en retraite, il est docteur en sociologie et membre du comité directeur de l'Institut métapsychoogique international, dit Wikipédia.

Le lien serait à établir en l'occurrence avec la pensée pure, non mathématisable, des métaphysiques nouvelles américaines, notamment de David Lewis, qui a renoué il y a quelques années avec le concept leibnizien de la pluralité des mondes.  Le lien qui sonne juste dans ce retour à l'hypothèse du mystère deviné, ou d'une métanoia, parfois si chère à nos évêques (remettant en cause l'illusoire du "je"), c'est le refus philosophique des frontières de l'égocentrisme, qui avait supplanté toute idéologie, en concomitance avec celles de la mystification linguistique. Que la psychanalyse ait exploité par l'analyse des rêves étranges, qui restent dans la mémoire du dormeur, lorsqu'il n'est pas complètement bourré de médicaments, cette filière du paranormal, n'est pas étonnant. Elle lui a même donné un schéma d'interprétation, ce serait toujours une question de sexe. S'il est possible que la sexualité refoulée de la prime enfance puisse expliquer des comportements déviants et vicieux - il n'y a pas de honte à dire que le vice n'est pas une vertu mais un malaise, si son origine n'est pas de notre seul fait individuel - , il se peut aussi que d'autres explications soient possibles. Admettre une autre explication que celle issue d'un schéma réductionniste est très en vogue actuellement dans certaines orientations philosophiques. Il n'est pas faux de constater que la cure analytique, en dépit de son obligation de ne pas nuire, n'a pas toujours fait plus de bien que de mal. Et l'on sait ce que Freud pensait de l'idée de guérison. Impossible d'en donner des extraits, j'ai vendu à bon prix tout mon stock de ces livres d'occasion.

Bien sûr, la technologie n'est pas exempte d'influence, par le biais des médias sociaux, sans oublier les téléphones, dans toutes ces étonnantes transmissions de pensées...

23 janvier 2011

Le bouc émissaire

Dans un article du Monde du Dimanche 23 janvier, en page 25, un article de Psychologie rappelle le fonctionnement du processus d'exclusion sociale par le concept de victime expiatoire. Ils deviennent nombreux les boucs émissaires, en situation de crise. En management, il porte même un nom : "le mobilisateur négatif". Souvent, c'est un être discret qui peu à peu s'affirme et dont l'ascendant sur le groupe est alors reconnu comme un danger pour le manager officiel. "Plus le groupe est fragile, plus ses membres ont besoin d'un bouc émissaire" écrit Nicole Cathelineau, Psychiatre au CHU de Poitiers, "il lui faut une mascotte, un souffre douleur (...) Le bouc émissaire répond à un phénomène de survie des entreprises qui consiste à objectiver le danger" explique Yves Enrègle de l'IGS (institut de gestion sociale). Tous les régimes totalitaires ont connu en situations de crise des mécanismes semblables de dissidences et de relégation. Que peut faire le bouc émissaire pour survivre à l'hostilité collective ? Il existe une voie de spiritualité intérieure, elle est bien faible dans un monde où les sollicitations du mal sont si nombreuses ; il existe une autre voie, qui se combine à la première, qui est celle de la résistance. Elle consiste à se réfugier à l'intérieur de son être, à faire confiance en l'Autre de l'autre, qui est souvent l'Eternel, ou l'Infini de Dieu. Les tyrans ne sont pas éternels, et les boucs émissaires, non plus.

17 janvier 2011

Expression virtuelle, délire et paradoxes

Il convient de ne pas confondre ce qui relève de la folie au sens classique du terme et ce qui traduit un malaise dans la société, par exemple l'expression virtuelle de la solitude. En ce sens, le livre de Louis A. Saszs delire_et_paradoxes mériterait peut-être une attention spéciale. L'intérêt de la problématique est la comparaison de la pensée de Wittgenstein et celle de Schreber, le paranoïaque exceptionnel décrit par Freud.

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15 janvier 2011

Une activité solitaire

"La consommation de masse est une activité solitaire (...) Avant que l'on ait installé ce robinet de culture qu'est la radio dans tous les foyers, les Schmid et les Muller... (et tous les autres) se précipitaient au cinéma pour y consommer collectivement, c'est à dire en tant que masse, les marchandises stéréotypées produites en masse à leur attention. (...) Bientôt les Schmid et les Muller passèrent les nombreuses soirées qu'ils consacraient autrefois au cinéma à recevoir chez eux les jeux radiophoniques ou bien le monde. Ils consommaient désormais les produits de masse en famille, ou même seuls, d'autant plus abondamment d'ailleurs qu'ils étaient plus isolés. Le type de l'ermite de masse était né (...) Maintenant ils sont assis à des millions d'exemplaires, séparés mais pourtant identiques, enfermés dans leur cage tels des ermites - non pas pour fuir le monde, mais plutôt pour ne jamais, jamais manquer la moindre bribe du monde en effigie" (extrait de "l'obsolescence de l'homme", Günther Anders, p. 120 et ss)

Cet extrait montre bien ce que fut, au commencement, la massification solitaire, anticipée par Orwell dans 1984. Les premiers lieux de sociabilité culturelle furent les théâtres et les salles de concert. On allait autrefois à l'Opéra pour montrer une appartenance à une élite sociale, la bourgeoisie. Maintenant, le dictat de l'information prévaut sur la culture, et l'ère de la Gazette de Renaudot triomphe dans les écrans opalescents des ipod et des smartphones. Le livre d'Anders a le mérite de nous rappeler l'itinéraire qui a anéanti la culture dans la communication de masse, en partant de la Gazettte pour aboutir au web 2.0 qui n'existait pas en ce temps-là. 

8 janvier 2011

Blog et illusion de communiquer

Les blogs et autres inventions de la communication technologique n'ont nullement remédié à ce qui est mauvais dans les usages de la conversation naturelle. Ce n'est pas un outil qui peut instaurer un principe de coopération entre les êtres mais la bonne volonté de ceux-ci. La liberté individuelle de bafouer les règles qui suscitent une bonne communication : quantité, qualité, vérité et pertinence du propos n'a pas été limitée par Internet, pas plus que par le papier. Bien au contraire.

La technologie n'a fait que renforcer l'unilatéralisme de la communication en instaurant des biais qui faussent tout dialogue sincère, et détruisant définitivement tout a priori de confiance mutuelle par un accès sans limite à des sources de renseignements externes. Cette facilité peut avoir autant d'inconvénients que d'avantages, en créant notamment une culture de suspicion, de surveillance, de malveillance et d'irresponsabilité, issue d'informations aisément accessibles mais non souhaitées, et parfois peu vérifiées ou analysées. Les avantages ne résultent que de la bienveillance des utilisateurs, autrement dit de leur coopération effective, en acceptant de donner ce qui plait autant que de recevoir ce qui déplait.

Au jeu calamiteux de la souvent déjà difficile communications naturelle, le Web 2.0 n'apporte aucun correctif, ni solutions, mais il en amplifie les dangers par une illusion de liberté et de communication réelle. Le sentiment de solitude, qui peut en résulter, relève parfois de l'addiction, tout comme les drogues, lorsque le média devient envahissant et suscite une dépendance. Il a été malgré tout prouvé que le fait de pouvoir s'exprimer, ne serait-ce que sur un vulgaire cahier à spirales, est un élément d'épanouissement de la personnalité. Le web 2.0 relèverait d'un idéal communautariste, mais en fait il est tributaire d'une sociabilité hyper-individualiste de la société dite post-moderne, celle d'un être qui n'est plus capable de situer les limites de son identité particulière. En ce sens, le web 2.0 n'est qu'un avatar supplémentaire des cultures totalitaires, après les téléphones portables, la radio et la télévision, etc.

27 décembre 2010

Le nouveau conformisme

"La conscience heureuse croit que le système satisfait ses besoins (...) Le nouveau conformisme c'est le comportement social influencé par la rationalité technologique. Il est nouveau parce qu'il est rationnel à un degré sans précédent. Il est le support d'une société qui a limité l'irrationnalité plus primitive des époques précédentes... qui prolonge la vie et qui l'améliore plus régulièrement qu'autrefois. La guerre atomique n'est pas encore là ; et c'est la prospérité qui règne dans les métropoles ; il n'y a plus de camps d'extermination nazi. La torture est devenue une affaire banale, mais dans la guerre coloniale, en marge du monde civilisé. (...) On pardonne journellement à cette société le pouvoir qu'elle a acquis sur l'homme, à cause de son efficience et de sa productivité" (L'homme unidimensionnel, Herbert Marcuse, 1964.)

Ce morceau d'anthologie pré-soixante huitarde semble obsolète, comparativement à l'analyse d'Anders. Il y a une raison simple à cela. C'est un texte de sociologie générale qui n'entre pas dans le détail descriptif de l'aliénation technologique. D'un autre point de vue, ce n'est pas un texte à proprement parler philosophique. L'obsolescence de l'homme et l'obsolescence d'un texte relèvent pourtant d'une même logique. L'homme en tant qu'être libre, libre par la conscience de son discours, autrement dit son texte, se dissout peu à peu dans les rouages des obligations contraintes d'un système dont il est à la fois le jouet et l'esclave. La notion d'homme concerne les deux sexes. D'une certaine manière, c'est le sexe dominant qui reproduit avec le plus d'intensité les contraintes d'une dimension conforme à un concept de bien social, et ce d'autant plus qu'il appartient ou essaie d'appartenir à une classe, elle-même censée être dominante parce qu'elle dispose des dernières inventions supposées améliorer le bien être social.

20 décembre 2010

La famille devient un public en miniature

"La radio et l'écran de télévision deviennent la négation de la table familiale... On présente plutôt cette consommation de masse comme l'occasion d'une reconnaissance de la famille et de la vie privée - ce que l'on ne peut comprendre que comme une hypocrisie : les inventions nouvelles se réfèrent souvent à de vieux idéaux qui risqueraient sans cela de faire obstacle à certains achats... Ainsi un article paru dans un quotidien viennois Presse le 24 décembre 1954 " la famille française a découvert que la télévision était un bon moyen de détourner les jeunes gens de passe-temps coûteux, de retenir les enfants à la maison et de donner un nouvel attrait aux réunions familiales" (...) Il n'en est rien, écrit Günther Anders, op.cit. Ce mode de consommation permet de dissoudre complètement la famille tout en sauvegardant l'apparence d'une vie de famille (...) Le fait est qu'elle est bien dissoute : car ce qui règne désormais à la maison grâce à la télévision, c'est le monde extérieur - réel ou fictif - qu'elle y retransmet. Il y règne sans partage au point d'ôter toute valeur à la réalité du foyer et de la rendre fantomatique" (p. 123).

Je n'étais pas encore venu au monde quand le Presse viennois est paru, mais je trouve la dénonciation d'Anders on ne peut plus d'actualité, et c'est bien aller à contre courant que de vouloir ne pas admettre que la famille est désormais une réalité dissolue. Chaque membre de la famille est un individu qui fait ce qui lui plait sur sa console de jeu, sur son Facebook, sur son réseau professionnel, etc. Lorsque l'on a pris conscience de la part du volume des communications protégée par le contrôle parental, on ne peut que le redire : la famille est une entité d'apparence, mais en réalité complètement disssolue par les medias. Chaque enfant a ses amis à lui, qui ne sont pas nécessairement ceux de toute la famille, en celà rien n'a fondamentalement changé depuis que l'écriture littéraire a introduit dans le boudoir ou l'alcove le désir d'un autre monde. Famille, je vous hais, criait Gide. Nul ne sait si c'était une prophétie visant le pouvoir de la télévision ou de l'internet.

15 décembre 2010

Les postes de radio et de télévision nous ont retiré la parole

"En nous retirant la parole, les postes de radio et de télévision nous traitent comme des enfants et comme des serfs. Nous avons dit que ceux qui sont assis devant l'écran de télévision ne se parlent plus que par hasard - pour autant qu'ils le veulent ou le peuvent encore. Cela vaut désormais aussi pour les auditeurs de la radio. Eux ne se parlent plus que par mégarde. Ils le peuvent et le veulent chaque jour de moins en moins - ce qui ne signifie certes pas qu'ils se taisent volontairement, mais uniquement que leurs échanges prennent désormais une forme passive (...) Les amoureux qui peuvent se promener sur les rives de l'Hudson, de la Tamise ou du Danube, avec un transistor allumé ne se parlent pas mais ils écoutent une tierce personne" Günther Anders, op. cit. p. 126

Il y a pire que cela en fait, avec le développement et l'augmentation du nombre des appareils, nous voilà désormais contraints de transmettre les messages du monde, soit en les colportant  nous même à autrui par la parole, soit même par le truchement des techniques et des gadgets virtuels. Le premier qui a sorti l'information sur une éminence politique va être considéré comme un superman. Nous voilà tous devenus des chiens de chasse. L'homme qui n'est pas à la recherche de la dernière nouvelle est exclu du système.  Malheur à celui qui n'est au courant de rien. Sauf que pour vivre heureux, vivre caché est parfois utile.

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